Réflexion - Le cours d'aujourd'hui me laisse avec quelle impression?

Bon, il faut faire une réflexion. Je vais donc aller avec quelle impression est-ce que le cours d'aujourd'hui me laisse? Et bien, de jour en jour, le sentiment d'urgence augmente en moi, et je me dis que les choses ne peuvent plus continuer telles qu'elles le sont, surtout suite au visionnement du documentaire réalisé par Mathieu Roy. Mon frère de bientôt 17 ans était présent à ce visionnement, parce que les jeunes du secondaire étaient invités. Quand je suis arrivée chez moi, il m'a demandé comment j'avais trouvé le film, et j'en ai fait de même. Il m'a répondu que c'était bien. Surprise, je lui ai répondu par : « Seulement bien? » Il a rétorqué que ce n'était pas des choses nouvelles. Ça m'a laissée à réfléchir...

C'est vrai que tout ce dont on traite dans le cours n'est pas nouveau. Les jeunes générations sont celles qui ont grandi avec le progrès, et on a aussi grandi avec ses risques, ses répercussions et ses conséquences. Alors rien de cela n'est nouveau, alors si cette situation d'urgence n'est pas quelque chose qu'on apprend soudainement pourquoi n'y a-t-il pas de solutions à la porte?

Autodestruction

septembre 2010

2' - 8'

Je partage avec vous une oeuvre que j'ai faite dans le cadre du cours d'art de 12e année. Je l'ai nommée autodestruction, et c'est un concept qui est revenu dans la classe dans les derniers jours : avec ce qu'il se passe en ce moment, nous nous détruisons. 

J'ai nommé mon oeuvre de la sorte parce que je visais à représenter le dommage que la pollution fait sur nous et notre planète. Souvent, les gens se ferment les yeux par rapport à la situation, ce qui répond en quelque sorte à « Pourquoi n'y a-t-il pas de solution à la porte? » Après un an d'apprentissage et d'expérience, je réalise que mon oeuvre en dit beaucoup plus que ce que je m'imaginais et elle touche encore plus de thèmes que je le pensais. À la base, je voulais représenter les nombreux déserts qui étaient autrefois des forêts, mais qui ont été touchés par la déforestation. Je voulais aussi illustrer la pollution de l'air et le dommage à la couche d'ozone par ces nombreuses usines. Finalement, je voulais montrer les dégâts d'huile et l'exploitation du pétrole (j'ai pris un sac de poubelles, donc fait de plastic — donc de pétrole, pour représenter ce déversement de pétrole). Je réalise maintenant que la cause de ces désastres est le progrès. Les gens qui ont mis en place ces infrastructures de destruction étaient assoiffés d'avancements technologique et économique. Cela contribue maintenant à l'autodestruction de l'espèce humaine.

Finalement, pour compléter l'interprétation de l'oeuvre, la personne dans le coin en bas, à gauche a les yeux fermés parce que comme mentionné précédemment, les gens ne veulent pas regarder ce qui se passe autour d'eux. En fait, tout comme le personnage de l'oeuvre, ils restent dans leur bulle et ne veulent pas la quitter. Parallèlement, les gens ne veulent pas trop en parler, et ils veulent continuer à vivre comme ils le font. Mais avec les yeux fermés, ils ne s'aperçoivent pas que les conditions du moment viennent les gruger, ce qui les cause à disparaître, éventuellement.