vendredi 18 mai 2012

Engagement.


Je voudrais faire part de mon engagement avec tous les gens qui consultent le blogue.

En classe j'ai présenté que je vais arrêter d'utiliser l'auto le plus possible pour prendre mon bicycle, mais c'était une idée ordinaire et pas vraiment réfléchie. Oui j'étais sincère, mais cet engagement serait comme une résolution : on la dit, mais on ne la suit pas.

Lors des présentations, j'ai réfléchi à ce que je voudrais véritablement faire. Lors de la présentation de Linda, il y a eu question d'anges gardiens dans la communauté qu'on ne connait pas vraiment l'identité. J'ai tout de suite pensé à ma mère qui est travailleuse sociale, membre du club Rotary et animatrice dans les scouts. Elle est une femme extraordinaire et la meilleure mère au monde. Je ne pourrais être plus fière d'elle. Cette femme incroyablement impliquée dans la communauté a lancé un projet dans le club Rotary. Depuis deux ans, à Noël, elle reçoit une liste d'une trentaine de famille (37 en 2011 si je ne me trompe pas). Ces familles sont des gens qui sont défavorisés ou qui n'ont tout simplement pas les moyens de se payer du luxe. La première année, le club avait nommé ce projet crock mon coeur. Le club achetait des crock pot pour chaque famille, avec des ustensiles et de la vaisselle. À la livraison des crock pot, des repas chauds, préparés par des bénévoles, les attendait dedans et le reste du souper les accompagnait. De plus, il y avait aussi un cadeau de livré pour chaque enfant des familles. En 2011, le projet s'appelait Rotarysserie. Le concept était le même, sauf c'était des rôtissoires de livrées. Cette même année j'ai participé au projet : j'étais le lutin, c'était moi qui s'occupait d'acheter tous les cadeaux. C’était plutôt plaisant de dépenser l'argent d'un autre pour faire les cadeaux, alors j'adorais cela. Ma mère me remerciait grandement de mon temps parce que je faisais une différence dans la vie des gens, mais je ne le réalisais pas vraiment et je ne le pensais pas. Lors de la livraison des rôtissoires, ma mère me disait comment les gens étaient contents, particulièrement les enfants. J'étais également joyeuse de l'aide que j'avais apportée, mais encore une fois je me trouvais bénéficiaire dans tout ça jusqu'au jour ou j'ai vraiment réalisé l'impact que j'ai eu.

Ma mère est arrivée dans ma chambre un soir puis elle m'a raconté ceci : lorsqu'une personne est allée livrée sont souper, l'enfant de la famille en question était émerveillé et incroyablement heureux. Mais lorsque ce même enfant a vu les cadeaux qui accompagnaient le souper, il a regardé sa mère et il lui a dit : « Maman, tu nous as dit que nous n'étions pas pour avoir de cadeaux de Noël cette année. » C'est à ce moment que j'ai vraiment réalisé la beauté du projet et l'impact sur les familles.

Comme de raison, ce projet demande beaucoup de temps et ma mère m'a glissé un mot qu'elle ne pensait pas le faire en 2012. Mais puisqu'elle est un ange gardien, elle va probablement le faire de toute façon.

Cela étant dit, je, Marie-Pier Drolet, m'engage à donner tout mon temps pour aider ma mère, mon ange gardien, Carole Lambert, à réaliser le projet en 2012 et pour les années à suivre. Je m'engage également à prendre le projet sur mes épaules si celui-ci se voit irréalisable.

Je vais quand même essayer de faire plus de bicycle et moins d'automobiles, mais je vais mettre davantage d'énergie à ce projet fantastique.

Dernier cours - 17 mai


C'était le meilleur cours, naturellement. Luc a dit que Dave a monté la barre haute lorsqu'il nous a parlé de son engagement, eh bien le reste de la classe a continué de monter la barre. Je félicite tout le monde dans le cours et je suis contente d'avoir vécu cette expérience avec vous : c'était exceptionnel.

Je vous souhaite bon courage et bonne chance dans vos engagements, et dans vos projets!

Réflexion - 16 mai


Qu’est-ce que le progrès? Cette question est assurément plus difficile à répondre qu’au début…

Je crois encore que le progrès est un cycle et qu’il est une notion neutre. Le progrès prend une connotation négative lorsqu’il a des pièges associés et une connotation positive lorsqu’il y a place à l’innovation véritable. Le progrès se retrouve dans toutes les sphères de notre vie, comme les conférenciers ont pu le prouver.
Alors, voyons tout d’abord le progrès du point de vue de soi. Nous avons discuté en classe qu’il y a progrès en soi si l’être humain arrivait à développer ses capacités de planification et de réflexion à long terme. De plus, pour comprendre le progrès nous devons répondre à la question qui sommes-nous?

Maintenant, regardons au point de vue de la communauté. Celle-ci doit travailler en groupe pour parvenir au progrès. Lorsqu’on parle de communauté, il est d’affaire autant d’une communauté locale qu’internationale. La communauté doit aussi travailler dans le bus d’améliorer les conditions humaines que naturelles, parce qu’en fin de compte la planète va se restaurer.

Il vient à présent le temps de regarder le progrès selon les sociétés et les nations. Les régimes politiques, économiques et sociaux doivent changer pour laisser place à de meilleures conditions de vie. Le vrai progrès serait d’éliminer les écarts grandissant entre les riches et les pauvres, et même d’éliminer cette notion – mesure. Il devrait aussi avoir une véritable égalité entre les différentes sociétés et tout le monde devrait avoir les mêmes droits de la personne. Le vrai progrès serait un régime mondial, ou est-ce qu’il n’y a pas de frontières et de différences.

Voyons finalement le côté humanitaire de la chose. Je crois que les trois dernières facettes du progrès sont énormément interreliées. Du côté humanitaire, l’égalité doit se trouver une place comme mentionnée. De plus, les gens doivent arrêter de surconsommer pour répondre à leurs besoins. Finalement, la population mondiale doit faire la distinction entre le bonheur et les désirs, si elle ne la fait pas déjà.

Ce n’est pas vraiment une définition, mais comme écrit au début : définir le progrès à la fin du cours est plus difficile qu’au commencement.

mercredi 16 mai 2012

Réflexion : cours du 15 mai

J'étais frustrée en sortant du cours. Je sais que c'est un gros mot, mais c'est le bon. Je n'étais pas fâchée à cause de ce qui se passe : j'ai assimilé la situation, on le sait qu'il y a des problèmes, on le sait qu'on doit faire quelque chose. Ce qui me frustrait au plus haut point c'est quand beaucoup de personnes étaient de l'avis qu'elles ne pouvaient rien faire, qu'elles n'avaient pas de pouvoir et ainsi de suite. À ces personnes, j'avais envie de leur dire de se réveiller. C'est CERTAIN avec une attitude de la sorte, rien ne va se passer. C'est CERTAIN que si tout le monde dit qu'il ne peut rien faire, que RIEN ne va arriver. On dirait les gens ne réalisent pas à quel point le pouvoir qu'ils ont est gros. La politique a souvent refait surface hier, alors parlons-en. On dit que le gouvernement est fort, qu'il est têtu et traditionnel. Il est donc difficile d'effectuer des changements dans les lois et les règlements du pays, mais réfléchissons : qui a donné le pouvoir à ce parti, à ce gouvernement? C'est nous! Alors le gouvernement tel qu'on le connait n'a rien. Le pouvoir et l'autorité qu'il détient, c'est nous qui avons légué le nôtre. Cela étant dit, si nous voulons que les choses changent, eh bien nous devons agir en conséquence. Et n'allez pas penser que j'ai de grandes idées, et je rêve trop : je suis bien consciente qu'une personne seule ne réussira pas à réformer le gouvernement, mais notre pouvoir collectif est BEAUCOUP plus grand que nous le pensons et il est BEAUCOUP plus grand que le pouvoir gouvernemental. Si nous ne sommes pas d'accord avec la situation actuelle, nous n'avons qu'à simplement reprendre notre pouvoir et faire quelque chose. Les gens doivent donc arrêter de dire que c'est impossible. Get up, and get shit done.

Les petits succès?

lundi 14 mai 2012

Synthèse des conférences - question (jour 10)

Dans toutes les conférences auxquelles nous avons assisté, il a été question de nature humaine à savoir si celle-ci était bonne ou mauvaise en soi. Ou encore, tracer la distinction entre la nature et la culture humaines. Ensuite, dans à peu près toutes les conférences il a été confirmé que la Terre allait survivre au progrès; qu’en fin de compte, elle était maitresse de la situation et si la situation ne faisait pas son affaire, toutes les espèces – humains compris – allaient disparaître. De plus, deux grands courants de pensée ont fait l’objet de mention, soit la modernité et la postmodernité. Encore dans quelques présentations, la notion d’anthropocène a fait surface : autant de façon claire que de façon indirecte. Il m’a semblé que tous les conférenciers étaient en accord du fait que le progrès a vu le jour en réponse à la guerre et à l’agriculture. De plus, il semble que tout le monde était d’avis que nous ne sommes pas totalement victimes du progrès, mais nous en sommes cocréateur. Notre rôle et notre fonction d’être humain ont aussi été remis en question : on se demande qui nous sommes. Les conférenciers se mettent d’accord pour dire que la surpopulation est un problème, mais que dans beaucoup des sociétés d’aujourd’hui, ce sujet est tabou. Le bonheur a aussi été mentionné souvent de sorte que les générations d’aujourd’hui ne savent pas vraiment c’est quoi : nous avons besoin d’un retour au bonheur.


Finalement, le concept d’un cycle a beaucoup été mentionné, et ce, sur différents aspects par exemple le climat, la nature, les différents courants artistiques, et j’en passe. Au début de cours, je ne pensais pas que les conférences étaient pour avoir des points en commun, mais étrangement elles en ont eu. Cela prouve simplement que le progrès se retrouve dans toutes les sphères de notre vie.