mercredi 9 mai 2012

Réation du chapitre 3 du livre de Ronald Wright


Notre civilisation est triste à voir faire. Wright a énuméré tellement d’exemples jusqu’à maintenant, et l’Île de Pâques en est une qui est pratiquement la situation actuelle. Les faits sont que les gens de l’île n’ont pas survécu au dommage qu’ils ont fait. Certes, ils ont péri plus rapidement parce que le territoire était plus petit, mais n’empêche qu’ils se sont quand même autodétruits. Il est clair que nous répétons la même histoire. Nous sommes pareils à ce peuple, à une différence près : nous savons ce qu’ils leur sont arrivés. Alors pourquoi continuons-nous à ce rythme? Pourquoi n’arrêtons-nous pas tous le mal à la planète? Je l’ai déjà dit dans un billet précédent, et je ne suis pas la seule à la dire, seule l’espèce humaine est en danger : la planète va survivre et se rétablir sans problèmes.

Je crois que la civilisation en tant que telle n’a pas appris de sont erreur passée et que maintenant c’est la dernière chance qu’on a pour réussi l’expérience. Mère nature ne va pas nous donner un autre laboratoire à saccager, alors il est grand temps de faire le « ménage » dans celui qu’on possède actuellement.

Une dernière réflexion m’est également venue à l’esprit lorsque je lisais le livre : la différence entre le progrès et l’innovation. Au début du cours, nous avons eu un petit débat concernant le genre du progrès à savoir s’il était bien, ou mal. À ce moment, je me disais que le progrès était neutre, mais qu’il pouvait prendre un genre selon des circonstances. J’ai pu dire avec les deux premiers chapitres du livre de Ronald Wright et les nombreuses présentations auxquelles j’ai assisté que les pièges du progrès sont ceux qui amènent le mauvais côté de cette notion de progrès. Après avoir lu le troisième chapitre du livre Brève histoire du progrès, je peux maintenant dire que l’innovation est le bon côté du concept. « La nécessité est la mère de toute invention. » J’y crois. L’invention et l’innovation sont des composantes importantes du progrès. Malheureusement, et souvent, elles finissent par tomber dans les pièges du progrès ce qui nous laisse croire que le progrès est relativement mauvais en lui-même. Mais je crois fermement que ce n’est pas le cas : le progrès est un concept neutre qui, en fonction des « externalités », va prendre un genre.

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