Notre civilisation est triste à voir faire.
Wright a énuméré tellement d’exemples jusqu’à maintenant, et l’Île de Pâques en
est une qui est pratiquement la situation actuelle. Les faits sont que les gens
de l’île n’ont pas survécu au dommage qu’ils ont fait. Certes, ils ont péri
plus rapidement parce que le territoire était plus petit, mais n’empêche qu’ils
se sont quand même autodétruits. Il est clair que nous répétons la même
histoire. Nous sommes pareils à ce peuple, à une différence près : nous
savons ce qu’ils leur sont arrivés. Alors pourquoi continuons-nous à ce rythme?
Pourquoi n’arrêtons-nous pas tous le mal à la planète? Je l’ai déjà dit dans un
billet précédent, et je ne suis pas la seule à la dire, seule l’espèce humaine
est en danger : la planète va survivre et se rétablir sans problèmes.
Je
crois que la civilisation en tant que telle n’a pas appris de sont erreur
passée et que maintenant c’est la dernière chance qu’on a pour réussi l’expérience.
Mère nature ne va pas nous donner un autre laboratoire à saccager, alors il est
grand temps de faire le « ménage » dans celui qu’on possède actuellement.
Une dernière réflexion m’est également venue à l’esprit lorsque je lisais le livre :
la différence entre le progrès et l’innovation. Au début du cours, nous avons
eu un petit débat concernant le genre du progrès à savoir s’il était bien, ou
mal. À ce moment, je me disais que le progrès était neutre, mais qu’il pouvait
prendre un genre selon des circonstances. J’ai pu dire avec les deux premiers
chapitres du livre de Ronald Wright et les nombreuses présentations auxquelles
j’ai assisté que les pièges du progrès sont ceux qui amènent le mauvais côté de
cette notion de progrès. Après avoir lu le troisième chapitre du livre Brève histoire du progrès, je peux
maintenant dire que l’innovation est le bon côté du concept. « La nécessité
est la mère de toute invention. » J’y crois. L’invention et l’innovation
sont des composantes importantes du progrès. Malheureusement, et souvent, elles
finissent par tomber dans les pièges du progrès ce qui nous laisse croire que
le progrès est relativement mauvais en lui-même. Mais je crois fermement que ce
n’est pas le cas : le progrès est un concept neutre qui, en fonction des « externalités »,
va prendre un genre.
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