L'idée
que l'Homme est prédominant est en quelque sorte plaisante. Le fait de réaliser
que l'Homme a la capacité, l'intelligence et les aptitudes à dominer une force
telle que la nature est très nourrissant pour l'estime de l'espèce humaine. En
contrepartie, lorsque nous regardons les répercussions et les conséquences,
l'idée fait peur. Mais si nous faisons une courte et simple réflexion sur
l'histoire, nous nous perçons que depuis toujours la satisfaction d'un pouvoir a
provoqué un sentiment de peur chez d'autres; exemple typique, le nazisme
allemand. De ce fait, lorsque les plus forts provoquent la peur, il y a des
choses qui se passent. Alors vue de ce contexte, est-ce une bonne chose que les
gens aillent peur de ce qui est en train d'arriver à la planète? Lorsque nous
étudions un peu le nazisme, on voit qu'il y a eu une fin à ce régime, et cela
s'applique pour à peu près tous les régimes terrorisants. Alors, serait-ce
possible qu'il y aille une fin à ce régime de crainte face à la situation
planétaire? Beaucoup ne font que l'espérer... d'autres ne s'en préoccupent même
pas.
Pour
répondre à la question, l'anthropocène me dit qu'il y a peu de chances que
j'aille un avenir. Si la vie continue à ce rythme, avec aucun changement, je
crois que nous tuerons collectivement nos chances d'avoir un avenir.
À
la suite d'un visionnement du vidéo intitulé «
Welcome to the Anthropocene » suggéré par nos professeurs, il va sans dire
que le problème est extrêmement récent, il a commencé dans les années 1950. À un
moment donné, la narratrice nous parle de « nouvelle responsabilité » par
rapport aux impacts que le progrès a sur la planète. J'en ai déduit par la suite
qu'il y avait en quelque sorte deux choix qui nous sont offerts : 1. On change
la situation pour remédier à la situation, comme le prononce le présent discours
des personnes conscientisées. 2. On apprend à vivre avec cette « nouvelle
responsabilité. »
Que
l'on choisisse l'un ou l'autre des choix, il faut mettre les humains et leur
survie en premier plan et non la planète. Je dis cela parce qu’à travers de tout
ce qu'elle a vécu (ère glaciaire, multiples guerres, apparition d'espèces), la
planète a su survivre aux changements, tandis qu'en ce qui a trait aux humains,
on se pose des questions sur sa capacité de survivance. Cette dernière réflexion
vient réfuter au début de l'entrée par rapport aux humains ayant un pouvoir
supérieur à la nature. Alors, dites-moi, est-ce que l'humain est réellement
dominant par rapport à la nature?
Finalement,
qu'on fasse ce qu'on voudra par rapport à ce problème, qu'on pense à n'importe
laquelle solution, quelle président des États-Unis soit d'accord ou non, que le
président de l'ONU le soit ou non, tout cela n'importe que peu parce que même
cela ne représente pas de pouvoir. Le vrai pouvoir qui réussira à changer les
choses : tout le monde l'a entre les mains, il faut juste le mettre en commun
changer les choses.
Ces
petites réflexions me font beaucoup penser aux Mayas et à leur prédiction que la
fin du monde est en décembre 2012. J'espère qu'il y ai cette fameuse fin du
monde, la fin du monde dans lequel nous vivons pour faire place à un monde
conscientisé de la planète et prêt à travailler avec elle.
Salut:)J'aime bien ta référence au peuple maya. J'ai justement pensé à cela aujourd'hui! Moi aussi j'espère une fin du monde comme la tienne, c'est-à-dire une où les gens sont conscientisés face à leur planète.
RépondreSupprimerLisa
Je dois t'avouer que j'aime bien la façon dont tu as terminé ton avant-dernier paragraphe en disant : Le vrai pouvoir qui réussira à changer les choses : « Tout le monde l'a entre les mains, il faut juste le mettre en commun et changer les choses ». C'est tellement vrai, cela dépend seulement de nous, de nos décisions, de nos actions et autres!
RépondreSupprimerGeneviève
Hola,
RépondreSupprimerTrès intéressant ta réflexion... En pour apprivoiser une responsabilité,encore faut-il en être conscient et se sentir concerné... Quel défi !!!!